Résumé :
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Coup de projecteur sur des visages féminins de l'histoire de l'exploration, d'hier et d'aujourd'hui. Une façon de revisiter une histoire habituellement accordée au masculin. Elles s'appellent Alexandra David-Néel, Anita Conti, Jane Goodall, Ella Maillart, Gertrude Bell. Elles sont orientalistes, océanographes, éthologues, sportives ou espionnes. Comme les quarante-cinq autres exploratrices et aventurières du livre, elles ont réussi à aller au-delà des océans, des crêtes, des déserts, à dépasser les frontières. Toutes les frontières. Y compris celles que la société de leur époque impose aux femmes. Y compris celles de leurs propres peurs. Il est des visages plus méconnus dans cet ouvrage : on oublie souvent que l'expédition de Bougainville comptait une femme, Jeanne Barret, qui dut se déguiser en homme pour monter à bord. Elle fut la première à faire le tour du monde, dit-on. Ce volume ménage aussi une place à des figures non occidentales, telle l'Inupiat Ada Deletuk, qui survécut à l'expédition catastrophique de l'ethnologue Vihjalmur Stefansson sur l'île Wrangel en Arctique en 1921. Ce recueil n'est pas écrit par une exploratrice de papier, mais par une grande voyageuse, Caroline Riegel, qui a traversé l'Asie au fil de l'eau, seule durant deux années, avec âne, chevaux, chameau, bicyclette indienne et qui continue d'aider une nonnerie du Zanskar en Inde. Cela donne cinquante portraits forts et engagés.
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