|
Résumé :
|
Enquête sur l'antiféminisme diffusé sur les réseaux sociaux : le contexte de l'évolution du mouvement #metoo sur Internet ; l'expression de la haine sexiste diffusée sur les réseaux sociaux à l'occasion du procès opposant l'acteur Johnny Depp à son ex-femme l'actrice Amber Heard ; les explications de Noémie Trovato, sur le renouvellement de la misogynie via les réseaux sociaux ; le déploiement de la "manosphère" à travers la banalisation des opinions violentes diffusées via des applications populaires utilisées par le jeune public ; l'explication de la chercheuse au CNRS Florence Rochefort, au sujet de la montée des masculinistes ; l'étude publiée par l'organisation britannique Center for Countering Digital Hate sur le développement de l'idéologie des "incels" ; la menace de l'"extrémisme misogyne" identifiée par les services secrets américains ; les précisions de la sociologue spécialiste du numérique, Josiane Jouët, au sujet de la haine des femmes revendiquée dans les messages masculinistes ; l'inefficacité de la modération des réseaux sociaux en matière de traitement des violences misogynes ; les explications de l'activiste féministe Elvire Duvelle-Charles sur la pratique du "doxing" à l'encontre des femmes ; le problème des contenus mis en avant par les algorithmes de recommandation analysé par la sociologue américaine Jen Schradie ; la pratique du "shadow ban" dénoncée par des militantes féministes françaises auprès de la justice ; les causes de la viralité des contenus masculinistes ; l'utilisation du vocabulaire des militantes féministes dans les discours antiféministes ; l'analyse par Florence Rochefort de l'objectif de la stratégie des antiféministes parallèlement à celle de l'extrême droite ; la place de l'antiféminisme et du masculinisme dans l'idéologie conservatrice de l'extrême droite.
|
