Résumé :
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Enquête sur la crise vécue à l'Institut d'études politiques (IEP) de Grenoble depuis 2020 : les tensions politiques parmi le corps professoral et les étudiants ; la suspension des financements de la région Auvergne-Rhône-Alpes consacrés aux bourses et à la mobilité étudiante suite à la suspension d'un professeur d'allemand ; les accusations contre l'école de "dérive idéologique et communautariste" ; la dénonciation du "wokisme" à Sciences Po Grenoble par la classe politique de droite ; la réfutation des propos de Klaus Kinzler par la directrice et des professeurs de l'IEP ; la future publication du livre de Klaus Kinzler, "L'islamogauchisme ne m'a pas tué" ; les accusations d'islamophobie et de fascisme contre les professeurs Klaus Kinzler et Vincent Tournier ; la relaxe d'étudiants poursuivis en commission disciplinaire pour leur participation à la diffusion des accusations d'islamophobie contre les deux enseignants ; des témoignages d'étudiants et de professeurs ; l'évaluation très favorable, en 2020, du Haut Conseil à l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Hcéres) ; l'opposition sémantique sur le terme "islamophobie" entre Klaus Kinzler et Claire Marynower, enseignante-chercheuse en histoire, à l'origine de la crise au sein de l'IEP en 2020 ; le relais sur les médias et les réseaux sociaux, cristallisateur des tensions ; la dissolution de l'Union syndicale (US) Sciences Po Grenoble, remplacée par l'Organisation universitaire pour la représentation syndicale étudiante ; les très nombreux témoignages dénonçant des actes de violence sexiste ou sexuel et de harcèlement dans le contexte de la vague #scienceporcs ; les solutions envisagées pour mettre fin à cette crise.
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