Résumé :
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La « découverte » du Nouveau Monde, en 1492, provoque un bouleversement d’une ampleur inouïe, qui fascine les penseurs humanistes de la Renaissance. Mû par son insatiable curiosité, Montaigne consacre une partie des Essais à la rencontre entre Européens et Amérindiens. Inspirés des récits de voyageurs, les chapitres « Des cannibales » et « Des coches » proposent un portrait ethnologique des « sauvages ». Avec le souci de débusquer les préjugés, Montaigne déconstruit les accusations de barbarie à leur encontre. « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas dans ses coutumes », constate-t-il. Retraçant les usages des peuples indigènes, il loue leur sagesse, leur culture et le naturel de leurs coutumes. Ce faisant, il tend aux Européens un miroir qui reflète la véritable sauvagerie
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