Résumé :
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Qu'il est cruel, le monde des Fables ! Les Poissons qui voient dans le Cormoran leur sauveur finiront dans son gosier. L'Âne naïf, parce qu'il a un jour brouté l'herbe d'un pré, servira de bouc émissaire à des prédateurs hypocrites. Et pourtant, nulle bête ne s'y montre plus féroce que l'Homme. La société que La Fontaine dénonce à traits légers profite des faibles et passe tout aux puissants - ce temps n'est pas si loin du nôtre. Seule consolation, les humbles plaisirs de l'existence, célébrés par ces livres VII à XI : l'attention d'un ami ou la fougue d'un amant, mais aussi le spectacle d'une nature paisible, loin du bruit des villes. Le poète nous amuse, et son imagination réjouissante nourrit notre esprit de méditations philosophiques. De là vient « le pouvoir des fables », qui ne s'est jamais démenti.
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