Résumé :
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Les statues des dieux grecs ont le visage apathique, signe de leur vie divine. L'homme au contraire, parce qu'il est limité, connaît le manque, et donc désire. Mais jusqu'à quel point ? Jusqu'à la tentation de vouloir et de faire le mal ?
« Le désir non suivi d'action engendre la pestilence », écrit le poète William Blake, prophète des temps nouveaux. Ne pas réaliser ses désirs, les refouler, c'est bien ce qui est devenu insupportable aux modernes. Comment est-on passé d'une condamnation du désir à sa valorisation ? Pourquoi le désir est-il devenu l'expression de nos pensées les plus secrètes ? Le désir sexuel nous définit-il vraiment ? Quel lien entre désir et vérité de soi ?
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