Résumé :
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Les Européens ont été élevés dans la haine d'eux-mêmes, dans la certitude qu'au sein de leur culture un mal essentiel exigeait pénitence. Ce mal tient en deux mots : colonialisme et impérialisme. Depuis la fin de la guerre d'Algérie, l'idéologie "tiers-mondiste" désigne l'Europe et l'Amérique comme la cause unique qui oppose un Sud radieux, peuplé d'agneaux et de martyrs, à un Nord rapace, habité de loups et de nantis. Ce livre ne propose pas la énième vision doloriste du Tiers-Monde. Il tente, au contraire, une approche positive du Sud. Entre la suffisance et le masochisme, j'ai voulu tracer la voie d'un " européo-centrisme paradoxal " qui porte les Occidentaux vers le dehors sans les contraindre à se renier.
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