Résumé :
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AUGUSTE. En est-ce assez, ô ciel ! et le sort, pour me nuire, A-t-il quelqu'un des miens qu'il veuille encore séduire ? Qu'il joigne à ses efforts le secours des enfers : Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. Ô siècle, ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victoire ! Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemie je t'ai donné la vie, Et malgré la fureur de ton lâche destin, Je te la donne encor comme à mon assassin.
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