Résumé :
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Tout le mal est né de ce qu'on est venu à l'image avec l'idée de synthèse, au lieu de tirer une certaine conception de la synthèse d'une réflexion sur l'image. On s'est posé le problème suivant : comment l'existence de l'image peut-elle se concilier avec les nécessités de la synthèse - sans s'apercevoir que dans la façon même de formuler le problème la conception atomistique de l'image était déjà contenue. En fait, il faut répondre nettement : l'image ne saurait en aucune façon, si elle demeure contenu psychique inerte, se concilier avec les nécessités de la synthèse. Elle ne peut entrer dans le courant de la conscience que si elle est elle-même synthèse et non élément. Il n'y a pas, il ne saurait y avoir d'images dans la conscience. Mais l'image est un certain type de conscience. L'image est un acte et non une chose. L'image est conscience de quelque chose.
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