Résumé :
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Les Philosophes qui jugent aujourdhui le bonheur impossible ne font que prolonger un courant qui, de Platon à Kant, en a toujours différé la réalisation. Ils oublient ainsi lautre courant qui, dAristote à Ernst Bloch en passant par Spinoza, avait ouvert une autre voie, en faisant du bonheur la joie en acte : à la fois premier objet de la pensée et noyau dune existence heureuse et significative. Ce projet nest pas irréalisable, encore moins impensable : la réflexion, quand elle transfigure le désir, met le bonheur à notre portée.
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